Maëva Tur

Maëva Tur est illustratrice et autrice.

D’ascendance méridionale, elle vit une enfance de pérégrinations, ratissant la région PACA au gré des aventures professionnelles d’un père chef de cuisine. Au crépuscule de l’enfance, elle s’installe avec sa famille en Seine-Maritime et expérimente six mois de pluie continue avant de partir à nouveau à la conquête de territoires inconnus ; de cet épisode météorologique fondateur viendrait sa légendaire capacité de résilience…

Curieusement, la famille pense trouver refuge climatique plus à l’est et s’installe dans l’Aine, plat pays de culture betteravière. C’est un échec. La petite Maëva fait contre mauvaise fortune bon cœur et se lance dans l’apprentissage du violon.

Alors que le destin ballotte Maëva et les siens en diverses contrées à l’hygrométrie impétueuse, elle dessine et s’applique à fluidifier son vibrato entre deux déménagements. Collégienne, elle écoute Prince et Bach. Elle prend cher à la récré, mais n’en a cure, ou presque.

Comme pour prouver qu’elle est bien partout, elle s’installe à Paris au détour d’études de philosophie et d’arts appliqués, trahissant définitivement, selon certains commentateurs aigris, son pedigree provençal. Depuis, elle œuvre pour la réconciliation entre le Sud et le Nord, militant néanmoins pour une hégémonie de la cuisine à l’huile d’olive.

Alors qu’elle partage son temps entre les travaux de commande et quelques publications jeunesse, clamant à qui veut l’entendre qu’elle ne fera jamais de BD parce qu’elle est trop mauvaise et paresseuse, elle se réveille un matin avec une envie irrépressible de pancakes aux myrtilles et une idée de scénario. De cet événement onirique naissent sa première bande dessinée, Ariane rêve, et une version largement perfectionnée de sa recette de pancakes.

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